Microcosmos dans mon jardin

Ce titre doit parler à toutes les personnes de mon âge : Microcosmos est un film documentaire sur les petites bêtes, qui est sorti au cinéma en 1996. Filmé à ras de l’herbe, il nous permet de suivre la vie des habitants d’une prairie, principalement des insectes. Il n’y avait quasiment pas de commentaires, si ma mémoire est bonne. A l’époque, je crois bien que tous les scolaires (dont je faisais partie) sont allés le voir avec l’école. C’était LA sortie à faire. Pour ma part, et comme beaucoup sans doute, j’ai été particulièrement marquée par la scène du scarabée sacré qui, tel un minuscule Sisyphe, poussait encore et encore sa boulette de bouse.

Bref. Quand j’observe des petites bêtes aujourd’hui, je pense toujours à ce film. A ce propos, voici mes observations récentes des étonnants visiteurs de mon jardin (arachnophobes, ne lisez pas jusqu’à la fin, cet article présente du contenu sensible, vous voilà prévenus).

Abeille

On commence en douceur (pour laisser le temps aux arachnophobes de fuir) avec une abeille butinant une fleur de bleuet.

Abeille qui butine du bleuet.

Libellule

On poursuit toujours en douceur avec cette magnifique libellule, qui est malheureusement passée sous le fil de la griffe de mon chat, puis sous mon maladroit soulier qui l’a achevée. Je m’en veux terriblement, mais ça ne changera pas l’histoire :-(. Le moins que je puisse faire est de lui offrir l’honneur d’une parution ici. A priori, il s’agit d’une Aeschne bleue mâle.

Libellule aux yeux bleus

Chenilles et pucerons

Attention on entre dans le gore du sujet, avec cette chenille (ou cette larve) qui visiblement se régale des pucerons qui ont envahi les bleuets du jardin. Cette année je laisse des zones très sauvages dans mon jardin et cela m’offre la possibilité d’observer ce genre de scène. J’ai aussi pu voir de véritables pouponnières de coccinelles sur des laitues sauvages, plantes que j’arrache habituellement avant leur plein développement.

Larve qui mange un puceron

Le terrible doryphore

Pourvu qu’il soit parti voir ailleurs si j’y étais. Car cette bestiole, aussi appelée chrysomèle de la pomme de terre, est un ravageur de solanacées. Tomates, pommes de terre… si elles subissent une attaque précoce et massive, les récoltes peuvent se trouver fortement compromises. En effet, la bestiole se reproduit très vite et larves comme adultes sont des dévoreurs de feuilles. Feuilles disparues = pas de photosynthèse = pas d’énergie pour la plante = mort de la plante.

Gros plan doryphore adulte de profil

Bébés araignées

Et enfin, juste sur le perron, voici un nid d’araignées en pleine éclosion. Je trouve cela à la fois dégoûtant (à cause de l’aspect grouillant de la chose) mais aussi magnifique (c’est le miracle de la vie).

Dans le coin en bas à droite, il y a des épillets d’une graminée type gazon, pour vous donner une idée de la taille des bestioles.

C’est tout pour aujourd’hui ! Et vous, êtes-vous aussi de la génération Microcosmos ? Quelle était votre scène préférée ?

Sources

Michel et Isa Mathieu. « L’aeschne bleue », Quel est cet animal ? , 11 novembre 2010 [En ligne], https://www.quelestcetanimal.com/odonates/aeschne-bleue/ [consulté le 26 juin 2023]

Binette et Jardin. « Le doryphore : lutte, traitement et remède 100 % biologique », LeMonde.fr [En ligne], https://jardinage.lemonde.fr/dossier-638-doryphore-lutte-traitement-remede-100-biologique.html [consulté le 26 juin 2023]

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