J’ai couru mon premier trail !

Ceux qui me suivent un peu le savent : j’avais une course en préparation au printemps dernier.

Cette course, c’était le Trail des Gorges de l’Ardèche 2024 ! Elle se déroulait au mois de mai, au départ de Saint-Martin d’Ardèche. Elle se déclinait en plusieurs formats : La Découverte 11 km, Les Balcons 26 km, La Traversée 42 km et L’Ultra des Gorges 73 km. Au programme : un cadre exceptionnel, une organisation aux petits oignons, la sublime grotte de Saint-Marcel et un pont de canoës pour traverser l’Ardèche. Et du saucisson au ravitaillement.

C’était mon premier trail officiel. Spoiler : l’Ardèche était trop haute alors nous avons dû renoncer au pont de canoës. Malgré tout, j’ai tellement, mais tellement aimé cette expérience !

Voici les 5 principales raisons pour lesquelles cette première fois fut une réussite.

1. L’Ardèche, évidemment

L’Ardèche est mon département de cœur, je ne rate pas une occasion d’y revenir. Le Sud Ardèche a ma préférence, c’est là que j’ai le plus de souvenirs et d’attaches.

Courir en Ardèche Sud, c’est :

  • les chemins de pierre
  • le parfum du thym sous vos chaussures
  • la descente dans un labyrinthe de chênes verts
  • la vue époustouflante sur la vallée du Rhône
  • des villages de caractère
  • des champs d’oliviers
  • et bien sûr la majestueuse rivière qui serpente au fond des gorges…
Panorama sur la vallée du Rhône depuis sentier dans la garrigue.
Là-bas au fond, le Ventoux.

Tout ce que j’aime. J’ai retrouvé des sensations du temps où je jouais à cache-cache dans la garrigue pendant les vacances. Sachez-le : courir dans la caillasse, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas 🙂

2. Un format plaisir adapté aux débutants

Je me suis alignée sur la Découverte 11 km. Ce format était parfait pour mon premier trail. Sur cette distance, le parcours proposait une série de paysages variés avec des portions cool (dans le jargon apparemment on dit « roulantes ») et d’autres plus techniques (je pense à la descente dans la caillasse limite éboulis).

Sentier caillouteux descendant dans garrigue, rivière Ardèche au fond de la vallée
On en parle de cette super descente ?

Des belles montées étaient au programme. C’est là que j’ai compris quelque chose de fondamental en trail, grâce à un voisin de course bien plus expérimenté, que je me permets de citer ici : « ça monte, je marche ». Tant de sagesse dans cette phrase ! 🙂 Au début je ne le croyais pas trop, je continuais à trottiner même en montée, trop peur de ne pas pouvoir relancer une fois la montée passée. Mais au contraire, c’est en marchant dans la montée qu’on peut vraiment relancer après, et ça, j’ai fini par le comprendre après disons… allez, la 3eme bonne grimpette 😉

Sentier caillouteux dans garrigue de chênes verts.
On en parle de cette super montée ?

3. Une excellente organisation

Malgré l’Ardèche qui avait monté, malgré le changement de parcours en dernière minute, l’organisation était au top, en tout cas pour ce que j’ai pu en voir. Aucun souci pour récupérer mon dossard la veille (accompagné de crème de marron miam) (à ce stade vous comprenez pourquoi je vais courir en Ardèche). Pas de problème non plus pour stationner le jour de la course (et pourtant avec l’Ardèche qui avait monté, certains emplacements étaient inaccessibles).

Pendant la course, le balisage était juste parfait et le ravito pile ce qu’il faut. L’ambiance était très sympa au départ comme à l’arrivée. De son côté, Monsieur Chardon, qui n’était pas sur place, a pu me suivre quasiment à la trace en passant par le site internet de la course, avec mon numéro de dossard (il a même su mon temps avant moi). L’équipe était vraiment aux petits soins, du début à la fin. Je leur renouvelle ici les félicitations que j’ai pu leur adresser en direct. Bravo et merci !

Pont à haubans au dessus de l'Ardèche.
L’arrivée n’est plus loin !

4. La météo

Si la météo des jours précédant la course était pour le moins capricieuse, le jour de la course, en revanche, c’était parfait. Du soleil sans la grosse chaleur, ce n’était que du plaisir. C’est sûr que par 30° ou sous des trombes d’eau, ça m’aurait moins plu.

Coureurs de trail sur route de campagne au soleil.
Ciel garanti sans retouche

5. Une préparation sérieuse

Enfin, le dernier point qui a fait de cette expérience une réussite, c’est sans doute ma préparation. Pourtant, manque de temps et petite forme ont marqué les semaines précédant la course.

Mais j’ai quand même été assez régulière dans mes sorties. Je me suis inspirée d’un programme d’entraînement issu du site La Clinique Du Coureur. Je me suis beaucoup entraînée sur des sentiers, avec des chaussures adaptées à la pratique du trail. J’ai fait de la côte et du fractionné. Il manquait peut-être un peu de renforcement musculaire dans tout ça, je vous l’accorde, mais dans l’ensemble c’était quand même une préparation sérieuse pour un 11 km. Du coup, je suis partie assez confiante dans mes capacités : sans doute une des clés pour apprécier une épreuve sportive. Et tout s’est bien passé, malgré une cheville un peu faiblarde.

Paire de chaussures de trail sur sol rocheux.
Hoka « Speedgoat »… un nom de modèle qui prédestine un peu à courir dans les cailloux d’Ardèche, quand même.

Et vous, vous courez ? Vous avez des courses nature sympa à me conseiller ?

Ça monte, je marche.

3 commentaires sur “J’ai couru mon premier trail !

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