J’ai un peu de terrain, depuis trois ans que je suis dans ma maison. La première année, j’ai vite planté mes « indispensables » : aromatiques, framboisiers, mûres, tomates, lavande. L’année suivante, le potager s’est un peu plus développé et nous avons aussi planté de la capucine, qui a illuminé le jardin de ses fleurs orange pétant. Enfin, l’année dernière, nous avons installé de nombreux plants de fraise et tenté avec grand succès les haricots verts, tandis que les cosmos n’ont jamais donné et que le persil a eu besoin de trois semis en pleine terre pour enfin lever.
Parmi les expériences de cette année, on trouvera les semis précoces.
D’une part parce que je me suis fait avoir l’an passé à attendre pour semer que le sol soit suffisamment réchauffé. Or, dans mon charmant pays, cela se produit plutôt en mai-juin. Le temps que les plantes poussent, fleurissent, puis fassent des fruits et que ceux-ci mûrissent…c’est déjà presque les premières gelées, les tomates restent vertes et les courges ne grossissent pas.
D’autre part parce qu’il n’est pas question pour le moment d’aller courir les jardineries pour choisir des plants à repiquer ou du matériel particulier, alors on fait avec ce qu’on a en stock, et ce que j’ai en stock, moi…ce sont des sachets entamés des graines de l’an dernier, qui n’ont jamais poussé parce que semées trop tard, en pleine canicule (j’ai été cruelle quand j’y pense) (ou naïve je ne sais pas).
Cette année sera donc celle de ma découverte des semis en intérieur. Je n’ai pas de serre, on fera avec ce qu’on a là aussi : les bacs à légumes du frigo, retournés, seront parfaits. Il me reste du terreau et des pots, bon, pas forcément destinés au semis je crois, mais je me suis lancée quand même. J’ai donc semé :
- de la laitue, qui soit disant ne monte pas (c’est écrit dessus)
- des artichauts (là je suis bien consciente que ça ne donnera pas cette année)
- des haricots nains
- des cosmos (encore eux !)
- une fleur spécialement pour une amie qui peut-être lit ce blog, je vous en dirais donc plus une fois la plante offerte, si jamais ça pousse bien sûr

Une semaine plus tard, première constatation : la laitue, ça lève très très vite. Les haricots aussi, mais un poil moins vite. Deuxième constatation : je crois bien que la laitue a filé. Non, elle ne s’est pas fait la malle voir ailleurs si j’y étais. Filer, pour un semis, ça veut dire être allé bien trop haut sur sa tige (sans rien développer) pour devenir un beau légume par la suite. D’après les jardiniers de youtube (que ferais-je sans eux, merci les gens), c’est parce qu’elle n’a pas assez de lumière par rapport à la température à laquelle elle est. J’ai donc sorti ma « serre » en journée sur la terrasse mais je me demande s’il n’est pas déjà trop tard. Il me reste des graines, au pire, je recommencerai.
Forte de cette première tentative, j’ai poursuivi l’aventure avec :
- des haricots beurre
- du tournesol
- des radis
Voilà pour mes premières expériences de semis. Preneuse de tout conseil évidemment 😊
A bientôt, et surtout restez chez vous.
J’ai participé plusieurs années à un échange de graines d’une blogueuse belge Isabelle « Seeds of Love » toujours en début d’année .Si cela t’intéresse je peux te donner le lien. Beaucoup de conseils et de techniques de semis. Pour qui débute un jardin c’est vraiment chouette !
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J’ai vu cet échange de graines, il s’appelle Seeds of Love (http://alittlebitofparadise.eklablog.com/reglement-p640103). Cette année je n’ai pas de graines à proposer (en tout cas pas de graines dont je sois certaine qu’elles aient été correctement récoltées pour germer…) mais si une autre édition se fait l’an prochain j’aimerais essayer.
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