Pour cette rubrique « un mois, une fleur », j’avais initialement prévu de me fournir une nouvelle plante par mois. Mais comme je limite au maximum mes sorties en magasin depuis la mi-mars, rapport au covid, je fais avec ce que j’ai déjà en matière de belle floraison (voir les crocus de mars et les tulipes d’avril). En mai, ce que j’ai en matière de belle floraison, ce sont les petits fruitiers : fraises, framboises et mûres.
Et ce qui porte les mûres, c’est la ronce. Oui, celle-là que l’on maudit le reste de l’année quand elle nous griffe les jambes en randonnée. Et oui, j’ai planté volontairement ce truc dans mon jardin. Mais j’ai choisi une variété sans épine. Ceci dit, si je décide de m’en fournir d’autres, je pense que je prendrais une variété plus proche de la ronce sauvage. Les fruits que produit la ronce dans mon jardin sont énormes (jamais vu ça avant), et leur goût est assez (trop ?) différent des délicieuses mûres sauvages que je ramassais sur les talus de pierres sèches, les soirs de la fin août dans ma région de coeur, dans le Sud. C’est peut-être dû à d’autres paramètres que la variété, comme l’ensoleillement ou la pluviométrie. Je ne sais pas.
L’an dernier, en plus, ces mûres n’ont pas eu le temps de mûrir qu’elles étaient déjà sèches. Quelle déception. Je n’ai pas bien compris ce qui s’est passé. Maladie ? Canicule ? Croyant mon buisson complètement cramé, j’ai taillé tout ce que je considérais comme du bois mort. Il n’en restait plus grand chose… et surprise : tout ce qui restait a repris ! Il s’est mis à faire des feuilles et des feuilles et à grandir, grandir ! Si j’avais su, j’en aurais peut-être laissé plus, en fait ce n’était pas cramé du tout. Il aussi fait les magnifiques fleurs qui illustrent cet article. Espérons que cette année, les fruits aillent jusqu’à maturité sans encombre !
Si vous avez une idée de ce qui est arrivé l’an dernier à ma ronce, n’hésitez pas à me le dire en commentaire !
A bientôt !
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